La reproduction des perles naturelles est une longue histoire qui débuta à PARIS en 1686.
Lorsque pêchant sur les bords de la Seine, M. Janin, surpris de l'éclat nacré des écailles d'ablettes songea à les utiliser pour fabriquer des perles. Les premières ébauches de perles d'imitation, bien rudimentaires, étaient des bulles de verre garnies d'une mixture d'écailles et de cire. M. Janin appela cette mixture du nom évocateur d'essence d'orient. Encore utilisé de nos jours.
Cette technique fut reprise et améliorée au siècle dernier en France par M. J.B. Paisseau. Au début du XXème siècle M. Jean Paisseau imagine des boules en verre plein qu'il plonge dans des vernis nacrants qu'il invente. Il protège alors ses nombreuses recherches et réalisations par des brevets d'invention déposés en France, en Suisse, et aux Etats-Unis.
Grâce à ces nouvelles techniques, de nombreux ateliers spécialisés dans la fabrication de perles nacrées ont vu le jour à Paris et en province ( St Jean de Luz, St Gingolph...) .
Faisant le bonheur des créateurs de bijoux et et de haute couture Coco Chanel, Jeanne Lanvin... et rendant possible la mode des longs sautoirs de perles dans les années 1920.
A cette époque, les perles d'imitation françaises étaient exportées dans le monde entier.
Les techniques françaises de nacrage de perles ont aussi été utilisées à l'étranger notamment dans les Iles Baléares, pour la création des perles dites de Majorque.
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